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Passionnément AREP – Entretien avec Stéphanie Gayte

Passionnément AREP – Entretien avec Stéphanie Gayte

Stéphanie GAYTE

Quel est votre parcours professionnel et comment avez-vous découvert votre passion pour votre métier ?  

Mon papa était routier et étant petite, quand il y a une portière de voiture ouverte j’étais toujours dedans. J’ai toujours aimé bouger et voyager. C’est pour cela que j’ai fait un BTS de Tourisme. J’exerce mon métier de billettiste depuis 1997 mais ce n’est quand 2018 que j’ai rejoint AREP Exigences.  

Qu’est-ce qui vous manque le plus dans votre quotidien professionnel ? 

La mer, les mojitos… 
En vrai, voyager me manque le plus. 

Comment percevez-vous la billetterie de demain ?  

Ce n’est pas un monde qui change beaucoup. Internet a remplacé les billettistes. Mais, avec la crise, les gens se sont rendu compte que c’est plus facile et plus efficace de demander de l’aide à une personne au lieu d’une machine. Donc je pense que le monde de la billetterie de demain va re-privilégié le côté humain. 

Voilà donc la recette du succès dans le monde de la billetterie selon Stéphanie : 

Cette recette a en même temps un goût âpre (beaucoup de travail) et un goût sucré (mojito à l’autre bout du monde) 
Alors, pour cela il vous faut : 

  • 3 morceaux de curiosité, d’aller chercher les informations 
  • 500g de rigueur 
    une erreur en billetterie se chiffre en milliers d’euros et pas une centaine 
  • 5 cuillères à soupe de savoir où vous allez 
  • 2 sachets de courage 

Passionnément AREP – Entretien avec Virginie Treilles

Passionnément AREP – Entretien avec Virginie Treilles

Virginie TREILLES

Quel est votre parcours professionnel et comment avez-vous découvert votre passion pour votre métier ?

Lyonnaise d’origine, et je suis venue à Paris pour faire mes études. N’étant pas très assidue en cours…, j’ai choisi un parcours qui me permettait de partager mon temps entre le « cours magistral » et le terrain. J’ai intégré le service communication d’un laboratoire pharmaceutique, ma première expérience dans l’événementiel… une révélation !

Après être passée chez l’annonceur, j’ai souhaité devenir prestataire de services. Rencontrer différents clients, découvrir différentes stratégies, exigences, secteurs d’activité. Apprendre. Et j’ai intégré une agence de tourisme d’affaires en 2002. J’ai monté les différentes marches du « logisticien », pour ensuite me diriger vers la partie commerciale… mais sans jamais être loin de la partie organisationnelle qui me plait tant.

Je suis arrivée chez AREP en 2009, et 11 ans plus tard, j’y suis toujours.

Qu’est-ce qui vous manque le plus dans votre quotidien professionnel ?

La liste est longue !… D’abord le rythme. Nous vivons à 100 à l’heure en faisant ce métier, sommes sollicités de façon permanente… habitués à nous dépasser. J’ai un peu de mal à m’adapter à un rythme, disons… plus calme. Et puis l’adrénaline. La stimulation, la création, le dépassement de soi pour le bonheur des autres. Et aussi mes collègues, notre équipe, nos fous rires, nos coups de gueules. Pas évident de faire un métier basé sur l’humain et de perdre ce contact physique… Mais je sais que nous allons nous retrouver très vite.

Comment percevez-vous l’évolution de votre métier ?

Après ces quelques mois, je pense que nous allons encore plus nous rendre compte de la vibration particulière engendrée par le présentiel, l’échange, le partage et la spontanéité de la réaction… Néanmoins, force est de constater que l’événementiel s’adaptera…. Et se réinventera toujours. Donc nous nous adaptons et nous réinventons !

Voilà donc la recette du succès dans le monde de la direction de clientèle selon Virginie :

Foncer le moule de merveilleux clients
8 lichettes d’écoute
68g de plaisir à travailler main dans la main
1 botte de réactivité et de rigueur
Saupoudrer le tout de quelques brins de folie et de sourires… indispensable !

Passionnément AREP – Entretien avec Joséphine Barrieux

Passionnément AREP – Entretien avec Joséphine Barrieux

Quel est votre parcours professionnel ?
Je suis arrivée chez AREP il y a un peu plus de trois ans, les premiers mois d’intégration ne sont jamais évidents.. c’est un métier qui demande de la persévérance ! Mon premier événement m’a appris beaucoup de choses : la rigueur, l’organisation, la patience … mais c’est ce qui m’a fait réaliser mon envie de rester dans ce domaine.

Les voyages incentives restent notre ADN ; un secteur fabuleux avec une équipe fabuleuse ! 

Qu’est-ce qui vous manque le plus dans votre quotidien professionnel pendant cette crise sanitaire ? 
La proximité avec mes collègues me manque, nous collaborons ensemble tous les jours alors se retrouver seule face à son ordinateur n’est pas une tâche évidente.

Nous avons l’envie et le besoin que le secteur du tourisme et de l’événementiel reprenne pour retrouver nos clients et créer de nouveaux projets avec eux !

Comment envisagez-vous le voyage demain ? 
« Tous écolos ! »
Notre moyen de transport principal, l’avion, reste à ce jour le moyen le plus efficace pour parcourir le monde.
En revanche, il est clair qu’AREP porte une attention particulière à son impact écologique une fois sur place.

La recette du succès selon Joséphine : 
Tout d’abord je tiens à vous dire que c’est une très belle expérience, alors soyez attentif et prenez note. 

Pour la marinade : 

  • 300g de travail d’équipe  
  • 5 poignées d’amour pour les voyages  
  • 3 cuillères à soupe de découverte des nouvelles tendances du monde 

Pour servir : 

  • Être intéressé 
  • Être intéressant 

#EventByAREP #TravelByAREP #MeetingByAREP #DigitalByAREP

Lieux événementiels et gestion de la reprise,  épisode 1

Lieux événementiels et gestion de la reprise, épisode 1

LES « GESTES BARRIERE » : 3 QUESTIONS A CARINE LE SAULX 

Comment les lieux d’événements abordent la sortie de la crise sanitaire et quelles sont les réponses qu’ils vont apporter en termes de protocoles de protection ? Cette question intéresse les agences de communication événementielle et de tourisme d’affaire mais elle intéresse également tous ceux qui pensent qu’aucun autre media ne peut les remplacer, qu’ils sont les plus efficients, (les plus efficaces), pour créer et entretenir la relation. 

A l’heure où LEVENEMENT et ses nombreux partenaires viennent de publier un référentiel sanitaire à destination des pouvoirs publics, nous avons posé quelques questions à Carine Le Saux, Directrice des Ventes du groupe Barrière, partenaire incontournable d’AREP et des agences d’événements et de voyages depuis de nombreuses années. Nous la remercions d’avoir trouvé quelques minutes pour y répondre. 

Comment envisagez-vous la reprise de l’activité pour le Groupe Barrière de manière concrète et pratique ?
Carine Le Saux :  La reprise de nos différentes activités est en cours. Après les golf, les tennis, nos établissements en zone verte ont ré-ouvert et notre activité individuelle a repris. Concrètement, une charte sanitaire est déployée pour la protection de nos clients et de nos collaborateurs (parcours clients revus, port du masque obligatoire, digitalisation du check-in, distanciation de 1 m dans nos restaurants, référent sanitaire).  

Sur la partie séminaire, nous attendions le dernier décret mais nous travaillons actuellement sur des mesures spécifiques. 

A propos de l’activité événementielle et tourisme d’affaire, faites-vous des projections dans un futur proche ? Avez-vous de véritables échéances de la part des pouvoirs publics ?
Carine Le Saux : Nous pensons très clairement que l’activité de tourisme d’affaires reprendra vraiment sur le second semestre et sans doute pas sur les mêmes formats. Dès la semaine prochaine, nous accueillons déjà des comités de direction qui ont besoin de se retrouver, d’échanger et de préparer leur rentrée.   

Je pense que les formats, pour rester prudent en cette fin de crise, seront plus courts que ce que nous avions l’habitude de voir. De notre côté avec les beaux jours qui arrivent, nous capitalisons beaucoup sur nos destinations balnéaires françaises comme La Baule, Cannes, Deauville, Dinard. 
Concernant les projections, cela nous semble très difficile d’établir des scénarios. D’ailleurs aujourd’hui, je pense qu’aucun de nos confrères ne peut établir de réelles projections.  On parle beaucoup de digitalisation, cette tendance n’est pas vraiment nouvelle en soi mais je pense que rien de remplacera l’humain.  

Une entreprise aura toujours besoin de créer du lien, de construire avec ses équipes, ses clients et cela peut passer par le digital certes mais le partage d’émotions, les échanges informels autour d’un verre ont du mal à passer au travers d’un écran d’ordinateur.   

Chacun d’entre nous, à titre individuel, a besoin de voir ses proches de  partager avec eux. Notre conviction est qu’en entreprise c’est la même chose et nous mettons tout en oeuvre pour que nos clients puissent revivre cela rapidement et en toute sécurité. 

Avez-vous élaboré des stratégies organisationnelles pour la reprise de l’activité événement ? De quelles manières envisager la problématique de la distanciation sociale ?
Carine Le Saux :  Nous construisons actuellement la partie protocole pour notre activité séminaire et convention : présentation des protocoles au début de chaque réunion, présence de gel hydro–alcoolique dans les salons, nettoyage spécifique, refonte de la restauration, refonte des capacités de nos espaces de réunions pour respecter la distanciation sociale…) 

Nous avons déjà revu le parcours clients sur l’ensemble de nos stations. Pour la gestion des flux, nous travaillons actuellement sur la refonte de la restauration en démultipliant les points de restauration et en réaménageant nos salons. 

Nous sommes désormais complètement à même d’accueillir les groupes séminaires et conventions. Et à dire vrai, nous avons plus que hâte de les revoir très bientôt. 

Toute l’équipe AREP

#EventByAREP

Reprise en Amérique Centrale : Doucement mais sûrement

Reprise en Amérique Centrale : Doucement mais sûrement

De nombreux groupes de l’agence avaient entamé leur voyage au Costa Rica et au Panama à la mi-mars. La crise sanitaire nous a obligé à rapatrier les dizaines de personnes en urgence. Un rapatriement qui s’est parfaitement déroulé grâce au concours de notre DMC (Destination Management Company) sur place. 

Partenaire de l’agence depuis de nombreuses années sur l’Amérique centrale et une partie de l’Amérique du Sud, Quetzal Motivo est une source d’information fiable pour établir un état des lieux de la reprise dans cette partie du monde. Nous avons posé quelques questions à son fondateur, Hocine Boukhenaissi. Et voici ce qu’il nous dit. 

Quels sont les pays que vous couvrez en Amérique Centrale ?
Hocine Boukhenaissi : Notre champs d’action s’étend sur six destinations exceptionnelles : le Panama, le Costa Rica, le Nicaragua, le Honduras, le Belize et le Guatemala. Ce sont des pays qui méritent d’être découverts car ils recèlent des trésors insoupçonnés que nous pouvons mettre en valeur avec les agences avec lesquelles nous sommes partenaires. Nature et authenticité, c’est ce que je dirais pour les qualifier en quelques mots. Pour concevoir des programmes destinés au voyage incentive, vous devez prendre en compte leurs différences et leurs spécificités. Le Panama est un petit pays avec de bonnes infrastructures. Les distances entre les sites ne sont pas un problème. En revanche, le Costa Rica doit être appréhendé comme un voyage itinérant. Le problème majeur du Nicaragua reste l’aérien mais c’est absolument magnifique. 

Comment ont-ils géré la crise du Covid-19 ?
Hocine Boukhenaissi : Frontières terrestres et aéroports ont tous fermés en même temps. En revanche, la gestion du confinement a été gérée de manière très hétérogène selon les destinations. Au Panama, par exemple, difficile de maîtriser la circulation des différentes ethnies natives du pays : les Kunas et les Emberas. Ces derniers habitent sur l’archipel des San Blas qui regroupe environ 300 îles ! Le Guatemala, quant à lui, a très bien géré la situation et a eu à déplorer très peu de cas sur son territoire. Mais le meilleur élève dans la gestion de la crise reste le Costa Rica qui dispose également d’un système de santé très performant. Maintenant, ces pays ont besoin de rouvrir leurs frontières car leurs ressources dépendent largement des échanges internationaux et du tourisme. 

Concrètement, quand vont-ils rouvrir leurs frontières ?
Hocine Boukhenaissi : Les frontières terrestres restent fermées pour le moment, notamment au Guatémala et au Panama qui sont en Phase 2. En revanche, tous les aéroports vont de nouveau accueillir des passagers entre le mois de juillet et le mois d’août. Les compagnies qui desservent nos destinations ne reprennent pas au même rythme. Copa devrait repartir fin juillet, Transat fin août comme Iberia d’ailleurs, qui dessert le Costa Rica. Les vols Air France vers le Panama reprendront quant à eux fin août début Septembre. 

En ce qui concerne les hôtels, l’ouverture est prévue pour le début du mois de juillet au Panama dans le respect des règles sanitaires imposées par les pouvoirs publics. Ces précautions sont exigées par les clients, elles seront respectées de manière drastique. 

Y-a-t-il des opérations incentive de programmées dans les prochaines semaines dans cette région du monde ?
Hocine Boukhenaissi : Nous avons des demandes, en effet, pour le premier semestre 2021 et ce sont des agences françaises pour la plupart. Nous avons deux groupes de confirmés en fin d’année ainsi qu’une croisière pour un Croisiériste Allemand. Une agence italienne nous a également confirmé un groupe pour Mars 2021. Les choses repartent, peu à peu. 

Pendant cette période d’inactivité, avez-vous réfléchi aux améliorations que les agences pourraient apporter à leurs voyages incentive ?
Hocine Boukhenaissi : Bien sûr, mais c’était un mouvement engagé bien avant la crise sanitaire. Nous pensions déjà à voyager « plus responsable ». Nous avions commencé à élaborer une charte, en accord avec tous nos fournisseurs, pour réduire les déchets, écarter tous les plastiques, réduire l’empreinte carbone… C’est un travail colossal, qui nécessite un investissement en temps important. Mais cette charte va bientôt voir le jour. 

Avec les agences, nous pensons aussi qu’il est temps d’aérer les programmes, de donner davantage de temps aux gens pour qu’ils puissent apprécier leur expérience. Nous le constatons sur le terrain, les programmes sont souvent trop chargés et se font au pas de course. Donnons aux participants le temps de savourer, de contempler, de partager avec les populations locales. Tout le monde y gagnera. 

#TravelByAREP

Passionnément AREP – Entretien avec Frédérique Vincent

Passionnément AREP – Entretien avec Frédérique Vincent

Frédérique Vincent Directrice du pôle Voyages

Quel est votre parcours professionnel ?
Je me suis retrouvée dans le tourisme d’affaire et l’événementiel par hasard – enfin, pas tout à fait puisque j’ai fait des études de tourisme.  Cela fait 35 ans que suis chez AREP et j’éprouve toujours le même plaisir. Je suis une passionnée qui fait un métier passionnant.

Mon rôle à l’agence a bien changé au cours des années. J’ai débuté en tant que chef de projet pour diriger aujourd’hui le pôle voyage incentive.

Depuis quelques années, j’ai la chance d’animer une équipe de personnes formidables qui ont un degré d’enthousiasme et d’implication aussi élevé que le mien. Nous parlons des mêmes choses en utilisant la même langue, c’est très agréable mais aussi très efficace. Bien entendu, il y a des différences sur le plan de l’expérience dans l’équipe, mais je suis là pour qu’elles/ ils puissent combler leurs lacunes sans que ce soit une épreuve. Mon bureau est toujours ouvert… J’écoute beaucoup et cela me sert également dans l’accompagnement des clients. Parce que c’est avant tout pour eux que nous travaillons.

Au-delà du management, mon activité au quotidien reste très opérationnelle car je ne souhaite pas me couper du terrain et des réalités.  

Nous utilisons beaucoup le brainstorming dans la conception de nos projets. Comprendre et proposer des destinations et des programmes qui vont séduire les populations-cibles est déterminant pour l’agence. N’oublions pas qu’un voyage incentive est le levier de motivation le plus efficace dans un challenge.

Je participe également à l’élaboration des recommandations et aux présentations orales. Nous construisons les équipes en fonction des affinités de chacun, de problématiques que l’on nous soumet.

Comment imaginez-vous le voyage de demain ?
Depuis quelques années déjà, les demandes ont changé, le comportement des annonceurs, de nos clients a changé également.  C’est un mouvement de fond qui s’est enclenché bien avant la crise sanitaire. Les agences se doivent d’être plus créatives et apporter du sens à leurs programmes, de rapprocher les participants des populations locales, de leur faire vivre une expérience authentique. Et cela a un impact sur le respect de l’environnement et sur le contrôle de la surconsommation. Demain, les voyages seront plus responsables, sans galvauder le terme.

Qu’est-ce qui vous manque le plus dans votre quotidien professionnel ?
Aujourd’hui, même si l’activité est très ralentie, je retourne au bureau et cela fait du bien. Nous sommes des êtres sociaux, nous ne pouvons pas l’oublier. Et c’est bien cela qui m’a le plus manqué pendant ces mois de confinement : l’échange et le partage. J’ai besoin de voir et de parler aux autres.

La recette d’un voyage réussi selon Frédérique :

  • 215g de curiosité et de convictions
  • 30 cl d’humilité
  • 1 grand sachet d’expérience terrain, de connaissance des destinations
  • 2 cuillères à soupe d’assurance et de solidité envers les clients

#EventByAREP

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