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De nombreux groupes de l’agence avaient entamé leur voyage au Costa Rica et au Panama à la mi-mars. La crise sanitaire nous a obligé à rapatrier les dizaines de personnes en urgence. Un rapatriement qui s’est parfaitement déroulé grâce au concours de notre DMC (Destination Management Company) sur place. 

Partenaire de l’agence depuis de nombreuses années sur l’Amérique centrale et une partie de l’Amérique du Sud, Quetzal Motivo est une source d’information fiable pour établir un état des lieux de la reprise dans cette partie du monde. Nous avons posé quelques questions à son fondateur, Hocine Boukhenaissi. Et voici ce qu’il nous dit. 

Quels sont les pays que vous couvrez en Amérique Centrale ?
Hocine Boukhenaissi : Notre champs d’action s’étend sur six destinations exceptionnelles : le Panama, le Costa Rica, le Nicaragua, le Honduras, le Belize et le Guatemala. Ce sont des pays qui méritent d’être découverts car ils recèlent des trésors insoupçonnés que nous pouvons mettre en valeur avec les agences avec lesquelles nous sommes partenaires. Nature et authenticité, c’est ce que je dirais pour les qualifier en quelques mots. Pour concevoir des programmes destinés au voyage incentive, vous devez prendre en compte leurs différences et leurs spécificités. Le Panama est un petit pays avec de bonnes infrastructures. Les distances entre les sites ne sont pas un problème. En revanche, le Costa Rica doit être appréhendé comme un voyage itinérant. Le problème majeur du Nicaragua reste l’aérien mais c’est absolument magnifique. 

Comment ont-ils géré la crise du Covid-19 ?
Hocine Boukhenaissi : Frontières terrestres et aéroports ont tous fermés en même temps. En revanche, la gestion du confinement a été gérée de manière très hétérogène selon les destinations. Au Panama, par exemple, difficile de maîtriser la circulation des différentes ethnies natives du pays : les Kunas et les Emberas. Ces derniers habitent sur l’archipel des San Blas qui regroupe environ 300 îles ! Le Guatemala, quant à lui, a très bien géré la situation et a eu à déplorer très peu de cas sur son territoire. Mais le meilleur élève dans la gestion de la crise reste le Costa Rica qui dispose également d’un système de santé très performant. Maintenant, ces pays ont besoin de rouvrir leurs frontières car leurs ressources dépendent largement des échanges internationaux et du tourisme. 

Concrètement, quand vont-ils rouvrir leurs frontières ?
Hocine Boukhenaissi : Les frontières terrestres restent fermées pour le moment, notamment au Guatémala et au Panama qui sont en Phase 2. En revanche, tous les aéroports vont de nouveau accueillir des passagers entre le mois de juillet et le mois d’août. Les compagnies qui desservent nos destinations ne reprennent pas au même rythme. Copa devrait repartir fin juillet, Transat fin août comme Iberia d’ailleurs, qui dessert le Costa Rica. Les vols Air France vers le Panama reprendront quant à eux fin août début Septembre. 

En ce qui concerne les hôtels, l’ouverture est prévue pour le début du mois de juillet au Panama dans le respect des règles sanitaires imposées par les pouvoirs publics. Ces précautions sont exigées par les clients, elles seront respectées de manière drastique. 

Y-a-t-il des opérations incentive de programmées dans les prochaines semaines dans cette région du monde ?
Hocine Boukhenaissi : Nous avons des demandes, en effet, pour le premier semestre 2021 et ce sont des agences françaises pour la plupart. Nous avons deux groupes de confirmés en fin d’année ainsi qu’une croisière pour un Croisiériste Allemand. Une agence italienne nous a également confirmé un groupe pour Mars 2021. Les choses repartent, peu à peu. 

Pendant cette période d’inactivité, avez-vous réfléchi aux améliorations que les agences pourraient apporter à leurs voyages incentive ?
Hocine Boukhenaissi : Bien sûr, mais c’était un mouvement engagé bien avant la crise sanitaire. Nous pensions déjà à voyager « plus responsable ». Nous avions commencé à élaborer une charte, en accord avec tous nos fournisseurs, pour réduire les déchets, écarter tous les plastiques, réduire l’empreinte carbone… C’est un travail colossal, qui nécessite un investissement en temps important. Mais cette charte va bientôt voir le jour. 

Avec les agences, nous pensons aussi qu’il est temps d’aérer les programmes, de donner davantage de temps aux gens pour qu’ils puissent apprécier leur expérience. Nous le constatons sur le terrain, les programmes sont souvent trop chargés et se font au pas de course. Donnons aux participants le temps de savourer, de contempler, de partager avec les populations locales. Tout le monde y gagnera. 

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