Quel est votre parcours professionnel ? Je me suis retrouvée dans le tourisme d’affaire et l’événementiel par hasard – enfin, pas tout à fait puisque j’ai fait des études de tourisme. Cela fait 35 ans que suis chez AREP et j’éprouve toujours le même plaisir. Je suis une passionnée qui fait un métier passionnant.
Mon rôle à l’agence a bien changé au cours des années. J’ai débuté en tant que chef de projet pour diriger aujourd’hui le pôle voyage incentive.
Depuis quelques années, j’ai la chance d’animer une équipe de personnes formidables qui ont un degré d’enthousiasme et d’implication aussi élevé que le mien. Nous parlons des mêmes choses en utilisant la même langue, c’est très agréable mais aussi très efficace. Bien entendu, il y a des différences sur le plan de l’expérience dans l’équipe, mais je suis là pour qu’elles/ ils puissent combler leurs lacunes sans que ce soit une épreuve. Mon bureau est toujours ouvert… J’écoute beaucoup et cela me sert également dans l’accompagnement des clients. Parce que c’est avant tout pour eux que nous travaillons.
Au-delà du management, mon activité au quotidien reste très opérationnelle car je ne souhaite pas me couper du terrain et des réalités.
Nous utilisons beaucoup le brainstorming dans la conception de nos projets. Comprendre et proposer des destinations et des programmes qui vont séduire les populations-cibles est déterminant pour l’agence. N’oublions pas qu’un voyage incentive est le levier de motivation le plus efficace dans un challenge.
Je participe également à l’élaboration des recommandations et aux présentations orales. Nous construisons les équipes en fonction des affinités de chacun, de problématiques que l’on nous soumet.
Comment imaginez-vous le voyage de demain ? Depuis quelques années déjà, les demandes ont changé, le comportement des annonceurs, de nos clients a changé également. C’est un mouvement de fond qui s’est enclenché bien avant la crise sanitaire. Les agences se doivent d’être plus créatives et apporter du sens à leurs programmes, de rapprocher les participants des populations locales, de leur faire vivre une expérience authentique. Et cela a un impact sur le respect de l’environnement et sur le contrôle de la surconsommation. Demain, les voyages seront plus responsables, sans galvauder le terme.
Qu’est-ce qui vous manque le plus dans votre quotidien professionnel ? Aujourd’hui, même si l’activité est très ralentie, je retourne au bureau et cela fait du bien. Nous sommes des êtres sociaux, nous ne pouvons pas l’oublier. Et c’est bien cela qui m’a le plus manqué pendant ces mois de confinement : l’échange et le partage. J’ai besoin de voir et de parler aux autres.
La recette d’un voyage réussi selon Frédérique :
215g de curiosité et de convictions
30 cl d’humilité
1 grand sachet d’expérience terrain, de connaissance des destinations
2 cuillères à soupe d’assurance et de solidité envers les clients
LÉVÉNEMENT RASSEMBLE AUTOUR DE LUI LA FILIERE ÉVÉNEMENTIELLE POUR ÉTABLIR UN PREMIER RÉFÉRENTIEL SANITAIRE COMMUN
C’était annoncé : LÉVÉNEMENT vient d’achever un premier draft de référentiel sanitaire de la filière événementielle. Cette première version vise à établir et améliorer des pratiques à l’attention des publics et des personnels dans l’ensemble de la filière événementielle.Un document très complet qui prend en compte les publics à toutes les étapes d’un événement, qui prend en compte tous les corps de métiers, des agences aux traiteurs en passant par les lieux événementiels. Qui prend en compte égalementles process et méthodes de travail des équipes de production en contact avec les publics.
Ce document évoluera forcément au gré des consignes des pouvoirs publics mais elle constitue une solide base de travail.
Nous tirons un coup de chapeau au travail accompli mais nous saluons avant tout le mode opératoire. LÉVÉNEMENT a en effet choisi la concertation pour croiser les points de vue et enrichir les propositions de process et de méthodologie. En matière de sécurité sanitaire, rien ne doit être laissé au hasard. En apportant des réponses concrètes, en s’astreignant à être exhaustif, la filière événementielle souhaite donner des gages aux pouvoirs publics, aux entreprises, à tous nos clients.
Enfin, nous avons aimé le ton sur lequel il a été rédigé. Dédramatisation, démarches simples, approche didactique, argumentation positive, autant d’éléments qui vont inciter tous les acteurs de la filière à appliquer cette charte à la virgule près.
C’est ce que nousdevons faire car la discipline et la rigueur sont des moyens sûrs pour restaurer la confiance des publics. Ces publics qui nous manquent à toutes et tous.
Depuis sa création, il y a 45 ans, AREP (Agence de Recherche Promotionnelle) propose à ses clients des croisières méditerranéennes, dans les caraïbes, des croisières du bout du monde, des croisières atypiques dans ses programmes de stimulation des ventes Croissance + et surtout New Biz. La croisière est un fabuleux produit pour attirer les clients des grandes enseignes de matériel professionnel dans un programme de fidélisation ou d’incentive. C’est une récompense originale, un format de voyage qui a conquis des millions de personnes au fil des années. Une découverte au fil des îles, sans refaire sa valise. Un succès commercial sur lequel AREP s’est en bonne partie appuyé pour bâtir l’efficacité de ses mécaniques de développement des ventes.
Stoppez les machines et attachez les amarres La pandémie mondiale de covid-19 a tout stoppé mais aujourd’hui, après des semaines d’arrêt et de rapatriements complexes, toutes les compagnies vont redémarrer très progressivement leur activité. Costa Croisières annonce une reprise à partir du 3 juillet et MSC le 10 juillet, des partenaires historiques de l’agence auxquelles nous apportons chaque année des centaines de passagers sur tous les segments de clientèles.
Restaurer la confiance Les grandes compagnies mettent au point leurs nouvelles organisations pour sécuriser tout le séjour sur des schémas identiques à ceux de l’industrie hôtelière. Ces compagnies doivent prendre en compte le nombre de passagers à bord plus les centaines de membres d’équipage, mais aussi les itinéraires avec les particularités et les protocoles Covid des escales dans les ports étrangers. Mais pour les semaines à venir, le véritable défi est de répondre aux nouvelles obligations de sécurité sanitaire et de redonner confiance aux amateurs de croisières. Les voyageurs sont-ils prêts à embarquer sur des bateaux dont les capacités oscillent entre 2000 et 6000 passagers ?
D’éventuelles solutions pour accélérer le mouvement Depuis de nombreuse année, l’agence a collaboré avec la compagnie « Le Ponant » avec ses 10 bateaux de 150 passagers en moyenne. Ce croisiériste 100% français, travaille sur des protocoles semblables à ceux des chaines hôtelières de luxe. Tous les bateaux sont équipés d’un centre médical avec un médecin et un infirmier disponible 24h/24.
La compagnie achève aussi la mise au point des procédures d’embarquement. Un test préalable Covid sera obligatoire pour chaque passager avant de monter à bord, prise de température lors du premier accès et lors du retour à chaque escale dans un tunnel de désinfection.
Pour les repas, une nouvelle organisation serait mise en place. Plus de carte papier, mais un menu à choisir sur son smartphone via une application dédiée. Dans le restaurant, respect des distances physiques avec plusieurs services, uniquement un service à l’assiette, car les buffets ne seraient plus proposés.
Pour les spectacles et les excursions, une déclinaison spécifique de ces mesures. Les opérateurs locaux pour les excursions devront répondre aussi au strict respect de toutes les nouvelles mesures, ils seront contrôlés. Toutes ces mesures s’appliqueront aussi aux membres d’équipage.
De nouveaux itinéraires Afin de de redémarrer au plus vite son activité Ponant pourrait proposer dans les prochaines semaines de nouveaux itinéraires. La compagnie marseillaise travaille sur une offre de croisières de proximité, en Europe voire en France.
Autre atout de ces itinéraires, plus accessibles en termes de prix que les Terres Australes, par exemple, ils permettront à une nouvelle clientèle de découvrir la compagnie et ses luxueux bateaux. Un atout pour faire redémarrer tous les programmes de développement des ventes de nos clients.
La crise sanitaire a déclenché un déluge de commentaires autour du digital. Tout le monde avait quelque chose à dire. Grâce à la crise sanitaire, les entreprises allaient forcément gagner des années dans leur processus de transformation digitale. Le digital allait remplacer les réunions. Teams, Zoom et Skype pro allaient signer la fin du bureau, l’avènement du télétravail. Pour les agences d’événements, il était temps de se réinventer car les événements allaient devenir virtuels, qu’on le veuille ou non. Plus besoin de vaccins, le digital allait éradiquer le Covid 19…
Bon, arrêtons les blagues, il faut se rendre à l’évidence : si l’on parle autant du digital, quoiqu’on en dise, quel que soit le point de vue, il est d’une importance capitale et fait partie de notre vie depuis trop longtemps pour n’être qu’une anecdote.
AREP l’a compris depuis longtemps et c’est pour cette raison qu’un service digital avec un ingénieur informatique à sa tête, des développeurs, un webmaster, un graphiste et un concepteur/ rédacteur a été créé en 2015 sous l’impulsion de Guillaume Ernié.
AREP n’a pas cédé face à la dictature de l’air du temps. Non, les équipes devaient comprendre tout le potentiel du digital pour améliorer nos recommandations et nos productions. Vivre au quotidien avec le digital, c’est la meilleure voie pour l’intégrer dans sa culture professionnelle, dans sa façon d’exercer son métier, le plus court chemin pour apprivoiser les pratiques et les codes.
Dans une agence d’événement et de voyage, les applications sont nombreuses et nous l’avons très vite compris. Nous allions pouvoir exploiter le smartphone de nos publics et de nos groupes, ces extensions de nous-même qui ne nous quittent plus jamais. Nous allions pouvoir gagner du temps sur des postes logistiques, nous allions pouvoir éviter des erreurs…
Pour gérer les challenges, nous avons très vite développé une plateforme web – Reso 2.0, formidable outil qui permet un traitement des données immédiat, fiable et ergonomique, quelle que soit la cible (vendeurs internes ou clients, franchisés ou concessionnaires…) et quelle que soit la complexité des règles du challenge.
Aujourd’hui, chez AREP, il n’y a plus de voyage ou d’événement, qui ne débutent par la conception d’un site dédié à l’opération : un site d’inscription, d’information, une base tactique pour les campagnes e-mailing ,un site identitaire, un lieu commun de communication.
En parlant de logistique, nous avons eu l’idée de développer une webapplication de gestion de participants, Check-in by Arep, en responsive, liées aux sites d’inscription. Depuis deux ans, les équipes digitales n’ont cessé de l’améliorer les fonctionnalités pour aujourd’hui apporter aux équipes logistiques plus de rapidité, plus aucune erreur de listings.
Nous avons également développé des projets plus ludiques comme « Instarep », une web-application de partage de selfies et photos que les participants peuvent commenter et les organisateurs modérer depuis leur smartphone. Une webapp sécurisée et destinée à n’être utilisée que dans le cadre d’un événement d’un voyage par une communauté spécifique.
Une plateforme d’aide à la rédaction et envoi de cahier des charges a été réalisée dernièrement pour une entreprise multi-sites, très décentralisée, pour faciliter le travail des clients et le nôtre.
Des campagnes de communication sur les réseaux sociaux sont en cours pour divers clients, une nouvelle web-application en préparation, le développement de nouvelles fonctionnalités sur Reso 2.0.
Le terrain de jeu est immense, les possibilités infinies. Notre seule limite, c’est notre imagination.
TOUTES LES EQUIPES D’AREP SOUTIENNENT L’ACTION DE LÉVÉNEMENT
Nous souhaitions remercier LÉVÉNEMENT et Bertrand Biard, son président, pour l’intensité et l’efficacité des actions qui ont été menées depuis des semaines. L’événement a su attirer et retenir l’attention du gouvernement sur notre secteur d’activité, en grande difficulté. Elle a su exposer clairement les problématiques à court et moyen termes pour les agences et leurs partenaires, elle a su proposer des solutions pertinentes et pragmatiques pour repousser le danger bien au-delà du dé-confinement.
LÉVÉNEMENTa également réussi à fédérer un grand nombre d’acteurs de la filière pour donner davantage de poids à ses arguments. Quoi de mieux qu’une action collective pour défendre les intérêts économiques du secteur, préserver les entreprises et les emplois ?
Mais l’Evénément nous a surtout rappelé les fondamentaux de notre métier et les raisons pour lesquelles nous l’aimions : rassembler, créer de la relation positive, de l’émotion, faire plaisir à nos publics, tout simplement. Il n’y aura pas d’avant et d’après, il n’y aura qu’une période de précaution. Nous sommes des animaux sociaux et nous avons un besoin vital du contact avec l’autre. Nous devons envisager le digital et le virtuel comme des outils, des moyens de faciliter la relation. Ils ne se substitueront jamais au contact physique.
L’événementiel et le voyage ont une fonction dans les plans marcom des entreprises qu’aucun autre media ne peut remplacer. Après le choc d’une crise sanitaire, seule la confiance va permettre un redémarrage rapide. Et comment avoir confiance sans se parler, échanger, partager des informations essentielles, partager une table et partager de bons moments, en vrai.
Nous sommes fiers d’appartenir à LÉVÉNEMENT depuis sa création.