AREP

Si la communication événementielle a pour fonction de mettre en scène des messages, elle produit également de l’émotion. Elle fait vivre à ses publics des expériences sensorielles destinées à marquer positivement les mémoires, à fabriquer des souvenirs communs pour le groupe.

La gastronomie a toujours eu une grande importance, dès la conception d’un événement, quel qu’il soit. C’est l’un des facteurs majeurs de réussite.

Maillons essentiels dans la chaine des valeurs des métiers de l’événementiel et du voyage, ils ont été, comme les agences, touchés par la crise sanitaire qui dure depuis quelques mois. Nous avons interrogé l’un de nos partenaire, Richard le Pladec, fondateur d’Entre-Mets, pour savoir de quelle manière il a géré la crise et comment il envisage la reprise.

Comment avez-vous vécu l’arrêt total de l’activité ?
Les petites structures comme Entre-Mets, dont la cible est les groupes de 10 à 300 personnes, sont plus souples, plus enclines à s’adapter aux situations compliquées et inédites. Nous sommes autonomes, nous avons peu de frais fixes. Nous attendons la reprise, ok, mais je ne suis pas pour autant resté inactif durant cette période. J’ai créé un site de vente en ligne, j’ai adapté et peaufiné l’offre d’Entre-Mets. Nous multiplions les canaux de distribution. Bref, il faut anticiper l’avenir, être toujours en mouvement…

Avez-vous senti des signes de reprises, Richard ?
Nous avons beaucoup de demandes en ce moment et nous faisons tout pour que cela aboutisse. En termes de sécurité sanitaire, nous suivons les recommandations des instances du métier. Mais c’est encore très hésitant. Le principal, c’est de redonner la confiance aux entreprises pour qu’elles autorisent les rassemblements de nouveau.

Les seuls qui font des événements en ce moment, c’est le bâtiment. Nous avons des clients dans ce secteur et nous avons plusieurs projets en cours qui vont représenter plusieurs centaines de couverts. Le Top 14 de rugby a repris également à Jean Boin et nous sommes ravis parce que c’est l’un de nos meilleurs clients.

Comment voyez-vous votre métier dans un avenir proche ?
Ma cuisine, si elle est résolument contemporaine, propose cependant un équilibre entre modernité et tradition. Elle est généreuse et gourmande, avec de très beaux produits du terroir. Même si le mouvement est engagé depuis longtemps, je privilégie avant tout les produits de proximité. « Mangeons à notre porte, soyons des locavores ». Et le mouvement va s’accélérer. Le Made in France doit avoir de beaux jours devant lui.

Choisir ses produits selon les saisons et en fonction de leur provenance a un impact sur l’empreinte carbone et, plus généralement, écologique. C’est un enjeu majeur et c’est pour cela que nous n’utilisons que de la vaisselle et de la verrerie. Et ceux qui me diront que cela pose un problème de surconsommation d’eau, je les arrête tout de suite : les lave-vaisselle d’aujourd’hui ont des cycles de 3 minutes et recyclent l’eau de lavage et de rinçage, en circuit fermé.

En revanche, il reste pas mal de boulot sur l’emballage, par exemple. Tout est sur-emballé ! Mais seuls, nous n’y pouvons rien. Même chose pour le tri sélectif. C’est enclenché, mais pas encore parfait. Oui, il y a du chemin encore à faire.

Une conclusion gastronomique pour nous donner envie ?
Un plat fou, pour les courageux, « l’Os à moelle, carpaccio de St Jacques et œufs de hareng » ou plus classique, un onglet de veau avec une sauce au camembert. J’apprécie particulièrement Les huîtres de pleine Mer de Mr Le Tallec où on retrouve toute la vivacité de Cancale. Je suis un brin chauvin de ma Bretagne natale, Paimpol.

#EventByAREP, #MeetingByAREP

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